【病毒外文文献】2013 Middle East respiratory syndrome coronavirus (MERS-CoV) _ l_hypoth_se chameau

14 REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES SEPTEMBRE OCTOBRE 2013 N 455 Pour le Dr Margaret Chan direc trice g n rale de l OMS ce coro navirus MERS CoV est un greatest concern une tr s forte pr occupa tion Comme son nom l indique il est surtout le souci des services de sant au Moyen Orient Il a atteint fin juillet un taux de mor talit de plus de 50 91 cas l OMS 46 d c s depuis le premier cas septembre 2012 A la toute fin ao t le bilan tait de 108 cas et de 50 d c s L essentiel des cas touche les pays arabes Arabie saoudite mirat Arabes Unis Qatar Jordanie Tunisie Oman Concernant l Europe Royaume Uni 4 cas 3 d c s Italie 3 cas Allemagne 2 cas 1 d c s France 2 cas 1 d c s Les circonstances de son extension ont mis en lumi re des facteurs de risque tre originaire d un des pays touch s ou y avoir s journ avoir t en troit contact pro miscuit avec un porteur d un CoV non encore identifi personnel de sant voi sin de chambre l h pital 1 Compte tenu de la s v rit du syndrome respiratoire aigu chez les porteurs l hospitalisation est la r gle Mais tant que l agent n est pas identifi par le Centre de r f rence en France le patient est un l ment de contagion non prot g Si l on n a pas identifi le mode primaire de contami nation une hypoth se a t mise dans une tude internationale parue sur le site du Lancet Infectious Diseases 2 le virus aurait t transmis l Homme dans les pays du Moyen Orient par des chameaux eux m mes porteurs du MERS CoV et d anticorps s riques neutralisants Ceci expliquerait peut tre le cluster de cas dans cette r gion du monde Pour cette raison l OMS a conseill l troite et pr cautionneuse surveillance de tout syndrome respiratoire aigu s v re inhabituel severe acute respira tory infection SARI avec au besoin une mesure d isolement une recherche du MERS CoV au LBM de virologie et une vigilance accrue des professionnels de sant m me en cas de signes atypiques chez des sujets immunod ficients La notification d taill e de cas l OMS est une urgence Q Q J M M 1 Cas fran ais le voisin de chambre d un sujet ayant s journ au Moyen Orient le sujet index est d c d le sujet secondairement contamin a surv cu Cas d crit in Lancet 2013 381 2265 72 Sylvie van der Werf et le MERS CoV Study Group 2 The Lancet Infectious Diseases Early Online Publication 9 8 2013 doi 10 1016 S1473 3099 13 70164 6 Middle East respiratory syndrome coronavirus MERS CoV l hypoth se chameau Le minist re de l Enseignement sup rieur et de la Recherche qui avait d fendu la proposition de loi autorisant sous conditions d enca drement la recherche sur l em bryon et les cellules souches s est f licit de la d cision du Conseil constitutionnel saisi par l oppo sition de valider la loi adopt e le 16 juillet par le Parlement On passe ainsi d une recherche sous d ro gations une autorisation encadr e par l Agence de la biom decine Rattraper le chemin perdu en 10 ans la France est pas s e de la 5 e la 17 e place mondiale dans cette recherche et ses applications en can c rologie cardiologie dermatologie ophtal mologie maladies neurod g n ratives Ces restrictions ont fragilis les quipes les exposant des recours juridiques 11 sont en cours par des associations sur la base avance ce minist re d id ologie et d informations erron es Cette ins curit juridique a dissuad de jeunes talents de s engager dans un secteur de recherche stigmatis et dissuad les collaborations europ ennes et internationales L int r t de la recherche sur l embryon et les cellules souches issues d embryons surnu m raires n est plus d montrer On peut envisager que la nouvelle l gislation fran aise relance la collaboration entre quipes fran aises et quipes internationales de haut niveau Il tait utile de d finir un cadre l gal et thique des capacit s de recherche Ce change ment l gislatif est aussi un changement d tat d esprit confiance dans les cher cheurs et reconnaissance d un domaine de la recherche au del de la seule appel lation recherche sur l embryon et les cel lules souches Il faudra expliquer l opinion l utilit de cette recherche On attend cela du minist re en question Ou des m dias l origine la proposition de loi a t d pos e au S nat par Jacques M zard et plusieurs de ses coll gues estimant que la recherche sur les cellules souches embryonnaires est porteuse d espoir et ne cesse de susciter l int r t des chercheurs en raison de leur potentiel th rapeutique consid rable Ils proposaient un article unique remplacer le dispositif juridique d interdiction avec d rogations de recherche sur l embryon et les cellules souches embryonnaires par une autorisation encadr e Q Q J M M Recherche sur l embryon un oui encadr Mopic Andr eas W olf