法语阅读】(莫泊桑)羊脂球 boule_de_suif

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Boule de suifGuy de MaupassantThis page copyright 2001 Blackmask Online.Pendant plusieurs jours de suite des lambeaux darme en droute avaient travers la ville. Ce ntait point de la troupe, 北京翻译公司ais des hordes dbandes. Les hommes avaient la barbe longue et sale, des uniformes en guenilles, et ls avanaient dune allure molle, sans drapeau, sans rgiment. Tous semblaient accabls, reints, incapables dune pense ou dune rsolution, marchant seulement par habitude, et tombant de fatigue sitt quils sarrtaient. On voyait surtout des mobiliss, gens pacifiques, rentiers tranquilles, pliant sous le poids du fusil ; des petits moblots alertes, faciles lpouvante et prompts lenthousiasme, prts lattaque comme la fuite ; puis, au milieu deux, quelques culottes rouges, dbris dune division moulue dans une grande bataille ; des artilleurs sombres aligns avec ces fantassins divers ; et, parfois, le casque brillant dun dragon au pied pesant qui suivait avec peine la marche plus lgre des lignards. Des lgions de francstireurs aux appellations hroques : les Vengeurs de la dfaite _ les Citoyens de la tombe _ les Partageurs de la mort _ passaient leur tour, avec des airs de bandits. Leurs chefs, anciens commerants en drap ou en graines, exmarchands de suif ou de savon, guerriers de circonstance, nomms officiers pour leurs cus ou la longueur de leurs moustaches, couverts darmes, de flanelle et de galons, parlaient dune voix retentissante, discutaient plans de campagne , et prtendaient soutenir seuls la France agonisante sur leurs paules de fanfarons ; mais ils redoutaient parfois leurs propres soldats, gens de sac et de corde, souvent braves outrance, pillards et dbauchs. Les Prussiens allaient entrer dans Rouen, disaiton. La Garde nationale qui, depuis deux mois, faisait des reconnaissances trs prudentes dans les bois voisins, fusillant parfois ses propres sentinelles, et se prparant au combat quand un petit lapin remuait sous des broussailles, tait rentre dans ses foyers. Ses armes, ses uniformes, tout son attirail meurtrier, dont elle pouvantait nagure les bornes des routes nationales trois lieues la ronde, avaient subitement disparu. Les derniers soldats franais venaient enfin de traverser la Seine pour gagner PontAudemer par SaintSever et BourgAchard ; et, marchant aprs tous, le gnral dsespr, ne pouvant rien tenter avec ces loques disparates, perdu luimme dans la grande dbcle dun peuple habitu vaincre et dsastreusement battu malgr sa bravoure lgendaire, sen allait pied, entre deux officiers dordonnance. Puis un calme profond, une attente pouvante et silencieuse avaient plan sur la cit. Beaucoup de bourgeois bedonnants, masculs par le commerce, attendaient anxieusement les vainqueurs, tremblant quon ne considrt comme une arme leurs broches rtir ou leurs grands couteaux de cuisine. La vie semblait arrte ; les boutiques taient closes, la rue muette. Quelquefois un habitant, intimid par ce silence, filait rapidement le long des murs. Langoisse de lattente faisait dsirer la venue de lennemi. traversrent la ville avec clrit. Puis, un peu plus tard, une masse noire descendit de la cte SainteCatherine, tandis que deux autres flots envahisseurs apparaissaient par les routes de Darnetal et de Boisguillaume. Les avantgardes des trois corps, juste au mme moment, se joignirent sur la place de lHteldeVille ; et, par toutes les rues voisines, larme allemande arrivait, droulant ses bataillons qui faisaient sonner les pavs sous leur pas dur et rythm. Des commandements cris dune voix inconnue et gutturale montaient le long des maisons qui semblaient mortes et dsertes, tandis que, derrire les volets ferms, des yeux guettaient ces hommes victorieux, matres de la cit, des fortunes et des vies, de par le droit de guerre. Les habitants, dans leurs chambres assombries, avaient laffolement que donnent les cataclysmes, les grands bouleversements meurtriers de la terre, contre lesquels toute sagesse et toute force sont inutiles. Car la mme sensation reparat chaque fois que lordre tabli des choses est renvers, que la scurit nexiste plus, que tout ce que protgeaient les lois des homes ou celles de la nature, se trouve la merci dune brutalit inconsciente et froce. Le tremblement de terre crasant sous des maisons croulantes un peuple entier ; le fleuve dbord qui roule les paysans noys avec les cadavres des boeufs et les poutres arraches aux toits, ou larme glorieuse massacrant ceux qui se dfendent, emmenait les autres prisonniers, pillant au nom du Sabre et remerciant un Dieu au son du canon, sont autant de flaux effrayants qui dconcertent toute croyance la justice ternelle, toute la confiance quon nous enseigne en la protection du ciel et en la raison de lhomme.Mais chaque porte des petits dtachements frappaient, puis disparaissaient dans les maisons. Ctait loccupation aprs linvasion. Le devoir commenait pour les vaincus de se montrer gracieux envers les vainqueurs.Au bout de quelque temps, une fois la premire terreur disparue, un calme nouveau stablit. Dans beaucoup de familles, lofficier prussien mangeait table. Il tait parfois bien lev, et, par politesse, plaignait la France, disait sa rpugnance en prenant part cette guerre. On lui tait reconnaissant de ce sentiment ; puis on pouvait, un jour ou lautre, avoir besoin de sa protection. En le mnageant on obtiendrait peuttre quelques hommes de moins nourrir. Et pourquoi blesser quelquun dont on dpendait tout fait ? Agir ainsi serait moins de la bravoure que de la tmrit. Et la tmrit nest plus un dfaut des bourgeois de Rouen, comme au temps des dfenses hroques o sillustra leur cit. On se disait enfin, raison suprme tire de lurbanit franaise, quil demeurait bien permis dtre poli dans son intrieur pourvu quon ne se montrt pas familier, en public, avec le soldat tranger. Au dehors on ne se connaissait plus, mais dans la maison on causait volontiers, et lAllemand demeurait plus longtemps, chaque soir, se chauffer au foyer commun.La ville mme reprenait peu peu de son aspect ordinaire. Les Franais ne sortaient gure encore, mais les soldats prussiens grouillaient dans les rues. Du reste, les officiers de hussards bleus, qui tranaient avec arrogance leurs grands outils de mort sur le pav, ne semblaient pas avoir pour les simples citoyens normment plus de mpris que les officiers de chasseurs, qui, lanne davant, buvaient aux mmes cafs.Il y avait cependant quelque chose dans lair, quelque chose de subtil et dinconnu, une atmosphre trangre intolrable, comme une odeur rpandue, lodeur de linvasion. Elle emplissait les demeures et les places publiques, changeait le got des aliments, donnait limpression dtre en voyage, trs loin, chez des tribus barbares et dangereuses.Les vainqueurs exigeaient de largent, beaucoup dargent. Les habitants payaient toujours ; ils taient riches dailleurs. Mais plus un ngociant normand devient opulent et plus il souffre de tout sacrifice, de toute parcelle de sa fortune quil voit passer aux mains dun autre.Cependant, deux ou trois lieues sous la ville, en suivant le cours de la rivire, vers Croisset, Dieppedalle ou Biessart, les mariniers et les pcheurs ramenaient souvent du fond de leau quelque cadavre dAllemand gonfl dans son uniforme, tu dun coup de couteau ou de savate, la tte crase par une pierre, ou jet leau dune pousse du haut dun pont. Les vases du fleuve ensevelissaient ces vengeances obscures, sauvages et lgitimes, hrosmes inconnus, attaques muettes, plus prilleuses que les batailles au grand jour et sans le retentissement de la gloire.Car la haine de ltranger arme toujours quelques intrpides prts mourir pour une Ide.Enfin, comme les envahisseurs, bien quassujettissant la ville leur inflexible discipline, navaient accompli aucune des horreurs que la renomme leur faisait commettre tout le long de leur marche triomphale, on senhardit, et le besoin du ngoce travailla de nouveau le coeur des commerants du pays. Quelquesuns avaient de gros intrts engags au Havre que larme franaise occupait, et ils voulurent tenter de gagner ce port en allant par terre Dieppe o ils sembarqueraient.On employa linfluence des officiers allemands dont on avait fait la connaissance, et une autorisation de dpart fut obtenue du gnral en chef.Donc, une grande diligence quatre chevaux ayant t retenue pour ce voyage, et dix personnes stant fait inscrire chez le voiturier, on rsolut de partir un mardi matin, avant le jour, pour viter tout rassemblement. Depuis quelque temps dj la gele avait durci la terre, et le lundi, vers trois heures, de gros nuages noirs venant du nord apportrent la neige qui tomba sans interruption pendant toute la soire et toute la nuit. A quatre heures et demie du matin, les voyageurs se runirent dans la cour de lhtel de Normandie, o lon devait monter en voiture.Ils taient encore pleins de sommeil, et grelottaient de froid sous leurs couvertures. On se voyait mal dans lobscurit ; et lentassement des lourds vtements dhiver faisait ressembler tous ces corps des curs obses avec leurs longues soutanes. Mais deux hommes se reconnurent, un troisime les aborda, ils causrent : Jemmne ma femme, dit lun. _ Jen fais autant. _ Et moi aussi. Le premier ajouta : Nous ne reviendrons pas Rouen, et si les Prussiens approchent du Havre nous gagnerons lAngleterre. Tous avaient les mmes projets, tant de complexion semblable.Cependant on nattelait pas la voiture. Une petite lanterne, que portait un valet dcurie, sortait de temps autre dune porte obscure pour disparatre immdiatement dans une autre. Des pieds de chevaux frappaient la terre, amortis par le fumier des litires, et une voix dhomme parlant aux btes et jurant sentendait au fond du btiment. Un lger murmure de grelots annona quon maniait les harnais ; ce murmure devint bientt un frmissement clair et continu rythm par le mouvement de lanimal, sarrtant parfois, puis reprenant dans une brusque secousse quaccompagnait le bruit mat dun sabot ferr battant le sol. La porte subitement se ferma. Tout bruit cessa. Les bourgeois, gels, staient tus : ils demeuraient immobiles et roidis.Un rideau de flocons blancs ininterrompu miroitait sans cesse en descendant vers la terre ; il effaait les formes, poudrait les choses dune mousse de glace ; et lon nentendait plus, dans le grand silence de la ville calme et ensevelie sous lhiver, que ce froissement vague, innommable et flottant de la neige qui tombe, plutt sensation que bruit , entremlement datomes lgers qui semblaient emplir lespace, couvrir le monde. Lhomme reparut, avec sa lanterne, tirant au bout dune corde un cheval triste qui ne venait pas volontiers. Il le plaa contre le timon, attacha les traits, tourna longtemps autour pour assurer les harnais, car il ne pouvait se servir que dune main, lautre portant sa lumire. Comme il allait chercher la seconde bte, il remarqua tous ces voyageurs immobiles, dj blancs de neige, et leur dit : Pourquoi ne montezvous pas dans la voiture ? vous serez labri, au moins.Ils ny avaient pas song, sans doute, et ils se prcipitrent. Les trois hommes installrent leurs femmes dans le fond, montrent ensuite ; puis les autres formes indcises et voiles prirent leur tour les dernires places sans changer une parole.Le plancher tait couvert de paille o les pieds senfoncrent. Les dames du fond, ayant apport des petites chaufferettes en cuivre avec un charbon chimique, allumrent ces appareils, et, pendant quelque temps, voix basse, elles en numrrent les avantages, se rptant des choses quelles savaient dj depuis longtemps.Enfin, la diligence tant attele, avec six chevaux au lieu de quatre cause du tirage plus pnible, une voix du dehors demanda : Tout le monde estil mont ? Une voix du dedans rpondit : Oui. On partit.La voiture avanait lentement, lentement, tout petits pas. Les roues senfonaient dans la neige ; le coffer entier geignait avec des craquements sourds ; les btes glissaient, soufflaient, fumaient et le fouet gigantesque du cocher claquait sans repos, voltigeait de tous les cts, se nouant et se droulant comme un serpent mince, et cinglant brusquement quelque croupe rebondie qui se tendait alors sous un effort plus violent.Mais le jour imperceptiblement grandissait. Ces flocons lgers quun voyageur, Rouennais pur sang, avait compars une pluie de coton, ne tombaient plus. Une lueur sale filtrait travers de gros nuages obscurs et lourds qui rendaient plus clatante la blancheur de la campagne o apparaissaient tantt une ligne de grands arbres vtus de givre, tantt une chaumire avec un capuchon de neige.Dans la voiture, on se regardait curieusement, la triste clart de cette aurore.Tout au fond, aux meilleures places, sommeillaient, en face lun de lautre, M. et Mme Loiseau, des marchands de vins en gros de la rue GrandPont.Ancien commis dun patron ruin dans les affaires, Loiseau avait achet le fonds et fait fortune. Il vendait trs bon march de trs mauvais vins aux petits dbitants des campagnes et passait parmi ses connaissances et ses amis pour un fripon madr, un vrai Normand plein de ruses et de jovialit.Sa rputation de filou tait si bien tablie, quun soir la prfecture, M. Tournel, auteur de fables et de chansons, esprit mordant et fin, une gloire locale, ayant propos aux dames quil voyait un peu somnolentes de faire une partie de Loiseau vole, le mot luimme vola travers les salons du prfet, puis, gagnant ceux de la ville, avait fait rire pendant un mois toutes les mchoires de la province.Loiseau tait en outre clbre par ses farces de toute nature, ses plaisanteries bonnes ou mauvaises ; et personne ne pouvait parler de lui sans ajouter immdiatement : Il est impayable, ce Loiseau. De taille exigu, il prsentait un ventre en ballon surmont dune face rougeaude entre deux favoris grisonnants.Sa femme, grande, forte, rsolue, avec la voix haute et la dcision rapide, tait lordre et larithmtique de la maison de commerce, quil animait par son activit joyeuse. A ct deux se tenait, plus digne, appartenant une caste suprieure, M. CarrLamadon, home considrable, pos dans les cotons, propritaire de trois filatures, officier de la Lgion dhonneur et member du Conseil gnral. Il tait rest, tout le temps de lEmpire, chef de lopposition bienveillante, uniquement pour se faire payer plus cher son ralliement la cause quil combattait avec des armes courtoises, selon sa propre expression. Mme CarrLamadon, beaucoup plus jeune que son mari, demeurait la consolation des officiers de bonne famille envoys Rouen en garnison.Elle faisait visvis son poux, toute mignonne, toute jolie, pelotonne dans ses fourrures, et regardait dun air navr lintrieur lamentable de la voiture.Ses voisins, le comte et la comtesse Hubert de Brville, portaient un des noms les plus anciens et les plus nobles de la Normandie . Le comte, vieux gentilhomme de grande tournure, sefforait daccentuer, par les artifices de sa toilette, sa ressemblance naturelle avec le roi Henri IV, qui, suivant une lgende glorieuse pour la famille, avait rendu grosse une dame de Brville, dont le mari, pour ce fait, tait devenu comte et gouverneur de province.Collgue de M. CarrLamadon au Conseil gnral, le comte Hubert reprsentait le parti orlaniste dans le dpartement. Lhistoire de son mariage avec la fille dun petit armateur de Nantes tait toujours demeure mystrieuse. Mais comme la comtesse avait grand air, recevait mieux que personne, passait mme pour avoir t aime par un des fils de LouisPhilippe, toute la noblesse lui faisait fte, et son salon demeurait le premier du pays, le seul o se conservt la vieille galanterie, et dont lentre ft difficile.La fortune des Brville, toute en biensfonds, atteignait, disaiton, cinq cent mille livres de revenu.Ces six personnes formaient le fond de la voiture, le ct de la socit rente, sereine et forte, des honntes gens autoriss qui ont de la religion et des principes.Par un hasard trange, toutes les femmes se trouvaient sur le mme banc ; et la comtesse avait encore pour voisines deux bonnes soeurs qui grenaient de longs chapelets en marmottant des Pater et des Ave. Lune tait vieille avec une face dfonce par la petite vrole comme si elle et reu bout portant une borde de mitraille en pleine figure. Lautre, trs chtive, avait une tte jolie et maladive sur une poitrine de phtisique ronge par cette foi dvorante qui fait les martyrs et les illumins.En face des deux religieuses, un homme et une femme attiraient les regards de tous.Lhomme, bien connu, tait Cornudet le dmoc, la terreur des gens respectables. Depuis vingt ans, il trempait sa barbe rousse dans les bocks de tous les cafs dmocratiques. Il avait mang avec les frres et amis une assez belle fortune quil tenait de son pre, ancien confiseur, et il attendait impatiemment la Rpublique pour obtenir enfin la place mrite par tant de consommations rvolutionnaires. Au quatre septembre, par suite dune farce peuttre, il stait cru nomm prfet ; mais quand il voulut entrer en fonctions, les garons de bureau, demeurs seuls matres de la place, refusrent de le reconnatre, ce qui le contraignit la retraite. Fort bon garon du reste, inoffensif et serviable, il stait occup avec une ardeur incomparable dorganiser la dfense. Il avait fait creuser des trous dans les plaines, coucher tous les jeunes arbres des forts voisines, sem des piges sur toutes les routes, et, lapproche de lennemi, satisfait de ses prparatifs, il stait vivement repli vers la ville. Il pensait maintenant se rendre plus utile au Havre, o de nouveaux retranchements allaient tre ncessaires.La femme, une de celles appeles galantes, tait clbre par son embonpoint prcoce qui lui avait valu le surnom de Boule de suif. Petite, ronde de partout, grasse lard, avec des doigts bouffis, trangls aux phalanges, pareils des chapelets de courtes saucisses, avec une peau luisante et tendue, une gorge norme qui saillait sous sa robe, elle restait cependant apptissante et courue, tant sa fracheur faisait plaisir voir. Sa figure tait une pomme rouge, un bouton de pivoine prt fleurir ; et ldedans souvraient, en haut, deux yeux noirs magnifiques, ombrags de grands cils pais qui mettaient une ombre dedans ; en bas, une bouche charmante, troite, humide pour le baiser, meuble de quenottes luisantes et microscopiques.Elle tait de plus, disaiton, pleine de qualits inapprciables.Aussitt quelle fut reconnue, des chuchotements coururent parmi les femmes honntes, et les mots de prostitue, de honte publique furent chuchots si haut quelle leva la tte. Alors elle promena sur ses voisins un regard tellement provocant et hardi quun grand silence aussitt rgna, et tout le monde baissa les yeux lexception de Loiseau, qui la guettait dun air moustill.Mais bientt la conversation reprit entre les trois dames, que la prsence de cette fille avait rendues subitement amies, presque intimes. Elles devaient faire, leur semblaitil, comme un faisceau de leurs dignits dpouses en face de cette vendue sans vergogne ; car lamour lgal le prend toujours de haut avec son libre confrre.Les trois hommes aussi, rapprochs par un instinct de conservateurs laspect de Cornudet, parlaient argent dun certain ton ddaigneux pour les pauvres. Le comte Hubert disait les dgts que lui avaient fait subir les Prussiens, les pertes qui rsulteraient du btail vol et des rcoltes perdues, avec une assurance
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